Entre bastides et pigeonniers
Grenade – Merville
Le plan en damier de Grenade nous permet d’arriver facilement jusqu’à la halle majestueuse, une des plus vieilles de France.
En route vers Thil, nous observons le pigeonnier de Garramine, où la toiture d’une seule pente présente un décrochement pour les trous d’envol des pigeons. C’est le pigeonnier traditionnel de la région Montalbanaise et Toulousaine . Plus loin, le pigeonnier de Beillard est un des plus emblématiques de la région. Son architecture octogonale est soutenue par 8 colonnes à chapiteaux renversés. Surprenant !
Toulouse et Colomiers
Voici des pigeonniers plus citadins ! À Colomiers, le pigeonnier « pied de mulet » au lieu dit en Jacca est très typique. Puis, direction Toulouse où plusieurs pigeonniers ornent la ville. Une mention spéciale pour le pigeonnier du château de la Cépière dont la tour accolée permettait d’accéder aux nids.
Le Lauragais, belles bastides et villages perchés
Terre Cathare au XIIe et XIIIe siècle, c’est après la Croisade contre les albigeois que les croisés, envahissent les terres, mettent fin au Conté de Toulouse et imposent la langue française.
Dès lors, les Bastides s’imposent comme symbole du pouvoir royal pour contrôler et surveiller les routes. Les premières datent du début XIVe comme celle de Montgeard et de Nailloux. De nos jours, certaines n’ont plus l’appellation de Bastides, mais ces villages perchés offrent une vue illimitée sur les plaines du Lauragais.
Revel
Ne ratons pas la bastide de Revel et son impressionnante halle surmontée d’un beffroi, qui accueillent un des plus beaux marchés de France tous les samedis matin !
NAILLOUX – MONTGEARD – CALMONT – CINTEGABELLE – AUTERIVE
Continuons notre tour des bastides du Lauragais par Montgeard, berceau du catharisme puis Nailloux qui cohabite avec un castrum plus ancien.
Ces deux bastides ont été construites par le roi Philippe V. Nous faisons ensuite une pause à Calmont, bastide havre de tranquillité avant d’admirer les pigeonniers de Cintegabelle et d’Auterive.
Celui de Cintegabelle dans le manoir du Bouissou, ayant appartenu aux Tissandier, riches bourgeois Toulousains, est vraiment particulier. Semblable à un donjon, il est orné de 4 tourelles.
Plus au sud
Muret – Beaumont-sur-Lèze – Saint-Sulpice-sur-Lèze
Nous sommes séduits par la bastide de Saint-Sulpice-sur-Lèze, loin de l’agitation, elle dégage un charme indéniable. Puis, nous profitons de notre trajet pour faire une petite halte à Beaumont-sur-Lèze et découvrir des pigeonniers à double tour, visible depuis l’extérieur comme au château de Vignolle. A Muret, nous avons l’embarras du choix puisque la ville ne compte pas moins de 12 pigeonniers !
Carbonne – Montesquieu-Volvestre – Cazères – Martres-Tolosane – Alan
Nous arrivons à Carbonne. Le colombier du Grilhon avec sa coupole en briques, son lanternon ouvragé et sa grille d’envol à 16 trous est merveilleusement bien conservé. Comme nous avons le temps, nous nous arrêtons pour admirer celui de Dupau avant de nous lancer dans un marathon de bastides : Montesquieu, Cazères, Palaminy, Martres-Tolosane et Alan, toutes à seulement quelques kilomètres les unes des autres.
Boulogne-sur-Gesse – Montréjeau
Pour terminer ce circuit, on file sur le côté occidental du département pour découvrir 2 dernières bastides : Montréjeau et Boulogne-sur-Gesse.
La Haute-Garonne compte tellement de bastides et de pigeonniers que nous ne les avons pas tous vus, nul doute que nous en découvrirons d’autres au détour d’un prochain circuit !
C’est où ?
A voir de plus près…