MARTRES-TOLOSANE - VISITE DU VILLAGE - HISTOIRE ET PATRIMOINE

Le Musée de la faïence et du patrimoine martrais. Vous y découvrirez les espaces dédiés aux faïenciers de Martres-Tolosane, l’histoire de la villa gallo-romaine de Chiragan et la légende de Saint-Vidian. Les décors des pièces artisanales de faïence martraises ont beaucoup évolué depuis 1739, mais les faïenciers mettent toujours à l’honneur les décors traditionnels, notamment la rose de Martres et l’ibis, oiseau symbole du village.

Presbytère du XIIe siècle. En 2014, la municipalité a souhaité valoriser et donner une impulsion à ce bâtiment inoccupé, tout en conservant son cachet d’autrefois. Depuis le 23 mai 2015, le Grand Presbytère a ouvert ses portes. Ses grandes salles d’exposition ont pour vocation de créer des événements tout au long de l’année et de promouvoir l’artisanat d’art et l’art contemporain

La halle aux grains et aux marchands a été pensée en 1561 par Roger De Sarrieu, seigneur de Martres, capitaine de l’armée de François Ier et instigateur de différents projets de construction dans le village. Bâtie en trois parties, elle a été modifiée en 1920 pour installer le monument aux morts et la place actuelle.

Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale a été réalisé en 1920 par le sculpteur Carlo Sarrabezolles, originaire de Toulouse. Cet artiste, qui a remporté le second Grand Prix de Rome en 1914 pour ses sculptures, avait des origines martraises par ses grands-parents maternels.

L’église, telle que nous la voyons, date de la fin du XIIIe siècle. Cette église remplace celle du prieuré dédiée à Sainte-Marie qui datait probablement de la fin du XIe siècle. Avant d’être reconstruite au XIVe siècle sous sa forme actuelle, Sainte-Marie était devenue, vers le milieu du XIIIe siècle, Saint-Vidian-des-Martyrs.

Ce donjon à but défensif date du début du XIIIe siècle. Il était repérable depuis toutes les entrées du village et permettait une surveillance continue. L’accès se faisait par un escalier sur le côté gauche du bâtiment, par l’ancienne porte. Aujourd’hui, c’est un musée archéologique où sont exposées des copies d’une partie des sculptures retrouvées sur le site de la villa gallo-romaine de Chiragan.

Vous pouvez observer la première ceinture de la ville (muret en briques) et, un peu plus haut la seconde, formée par les remparts qui constituaient les fortifications. Ces remparts, ainsi que les douves et le donjon, sont apparus dans le paysage martrais au début du XIIIe siècle. Le village se trouve sur la voie romaine reliant Toulouse à Dax (route vers l’Espagne), un axe très emprunté pendant la période du Moyen-Âge.

Il faut noter que le village était fermé au Moyen-Âge par quatre portes à pont-levis, dont il ne reste aujourd’hui que les piliers: une côté Toulouse, une autre côté Saint-Gaudens, une côté mairie et une dernière à côté du donjon.

En 1881, une bascule fut installée sur le boulevard du Nord. Elle servait à peser de grosses charrettes de bois, de paille et de gros animaux que l’on mettait sur le plateau de bois mobile. On payait un « droit » et en échange on recevait un ticket indiquant le poids du chargement pesé, le mécanisme étant abrité dans le local adjacent.

Ces maisons, rue du couvent, étaient les résidences d’hiver de la noble famille De Sarrieu, seigneur de Martres-Tolosane. Au bout de la rue, une grande partie de ces habitations ont appartenu aux familles de nobles du village, puis, deviendront par la suite « couvent » et école mixte.

Voyez cette jolie petite porte médiévale, sa hauteur est le témoin de la taille de la population de l’époque. Les grosses pierres autour viennent certainement de la villa gallo-romaine de Chiragan.

c’est l’une des plus anciennes du village et la plus commerçante autrefois. Cette rue a été réhabilitée en 1998 et propose aux visiteurs un regard d’une autre époque, accompagnant l’environnement paisible du Grand Presbytère.

Après la rue du Clocher, sur cette petite place à gauche, se trouvait le four commun ou four banal. Les gens attendaient leur tour sur cette place pour être servis. À l’époque féodale, les fours étaient un privilège accordé par le Seigneur qui prélevait une taxe sur chaque cuisson, que l’on appelait « la banalité » (d’où le nom de « four banal »). Entre le XVIIe siècle et la Révolution, des moines en étaient les propriétaires et y travaillaient.