Pédestre
Boucle, Culturel, Historique, Familial
POUCHARRAMET - VISITE DU VILLAGE - PATRIMOINE ET HISTOIRE
Poucharramet - Visite du village - Patrimoine et histoire
4km
Niveau: Très facile
Durée (Pédestre) : 01H30
Commune de départ: Poucharramet
Commune d'arrivée: Poucharramet
À propos
1 L’église Saint-Martin
2 Mairie
3 Maison de la Terre
4 Ancien fournil
5 Maison en brique
6 Fontaine et lavoir
7 Four communal
8 Musée de Huchier
9 « Commanderie » rue du Vignier
10 Médiathèque
11 École
12 Domaine et croix Borret
13 Le Château
Étape(s)
L’église Saint-Martin
L’église fut construite au cours du XIIIe siècle (de 1215 à 1282) par l’ordre religieux des Hospitaliers de Saint -Jean de Jérusalem dépendant du grand prieuré de Toulouse. L’église formait avec la maison du commandeur, le fort de Poucharramet. L’édifice était défendu par quatre tourelles, rasées à la Révolution, reliées par des mâchicoulis entourant le bâtiment. Essentiellement constituée de briques cuites, elle possède cependant quelques éléments en marbre, telles les colonnes du portail.
La Mairie
La mairie, en briques, fut construite en 1841 sur l’emplacement de la maison commune existant avant la Révolution. Sous la halle, se trouvait jusqu’en 1889 l’école des garçons. L’école des filles se situait où réside désormais l’école mixte du village.
Le blason du village
Ce blason est présent sur un manuscrit de 1568. Il refléterait la double seigneurie : Celle, spirituelle, de l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (devenu ordre de Malte) et celle, temporelle, des seigneurs. C’est ainsi qu’il comporte, d’une part, «en 1 et 4» la croix de l’ordre de Malte (on remarquera tout de même qu’il s’agit plutôt de croix grecques…), et d’autre part, «en 2 et 3» celle des seigneurs de Poucharramet aux XVe et XVIe siècles.
Les statues
À droite de l’église subsistent une statue de la vierge Marie et une statue de Jeanne d’Arc érigée en 1932 par l’abbé Jean-Marie Justaud, curé de la paroisse de 1923 à 1939.
La maison de la terre
La municipalité de Poucharramet a fait l’acquisition en 2004 de ce bâtiment très délabré mais représentatif de l’architecture rurale du Midi Toulousain. La qualité de cet héritage a été préservée grâce à la promotion d’une architecture contemporaine, respectueuse du patrimoine ancien. Cette ancienne ferme du centre du village, est devenue un lieu chaleureux et agréable : la « Maison de la Terre », où réside depuis 2008 un café culturel associatif animé par l’association éponyme.
L’ancien fournil
Dans cette maison joliment restaurée, au volume ramassé, dotée d’une toiture à deux pentes, se trouvait jusque dans les années 1970 le fournil du boulanger du village. La structure primitive est datée entre le XVe et le XVIIe siècle. Du XVIIIe siècle subsiste une fenêtre en arc surbaissé ; les ouvertures rectangulaires sont du XIXème siècle. Dans le jardin, sous une toiture à 4 pentes, se tenait une noria à traction animale, destinée à actionner le pétrin.
La maison en brique
Au n° 12 de la rue Aymeric de Murel, se trouve, la maison en brique du XIXe siècle. Ce long bâtiment en briques foraines est couvert d’une toiture en tuiles canal, à deux pentes, descendant très bas du côté nord. La façade est ordonnée autour de la porte d’entrée, seul le pigeonnier-tour est dissymétrique.
La fontaine et le lavoir
Cet ancien lavoir est alimenté en eau par une fontaine attenante. Il accueillait autrefois les ménagères avec leurs draps et leur battoir. À l’époque, on mesurait l’aisance d’une famille à la longueur de ses draps. Contrairement à une représentation très répandue, les lavandières s’y rendaient le plus souvent non pas pour laver le linge, mais pour le rincer. Les « grandes lessives », appelées « buées », duraient généralement trois jours.
Le four communal
Le four à pain de Poucharramet, conçu en 1995 par Michel Lajaunie et Marceau Feuille, a été créé à l’occasion de la 16éme Journée du Terroir dont le thème était « À la recherche du pain perdu ». Cette réplique d’un four à l’ancienne a servi durant cette journée à la confection du « larton savonne » un bon pain parfumé de la région, vieux de deux siècles. Aujourd’hui ce four fait le bonheur des habitants qui peuvent, à la demande, y préparer leur repas.
Le musée du huchier
Henri Pébayle, Maître Artisan Ebéniste Huchier retraité au 10 rue du Vignier. Authentique atelier-musée d’un artisan «Huchier» installé dans une ancienne étable présentant une collection d’outils qui servaient à travailler le bois autrefois.
La maison de maître
Cette belle demeure toulousaine en brique cuite date de 1742. Son accueillante cour d’entrée est enserrée par des bâtiments en forme de U, complétés par des dépendances. Une terrasse agrémente la façade sud sur toute sa longueur. Des palmiers ont toujours arboré le jardin. Le portail d’entrée et la grille attenante ainsi que les deux tourelles carrées ornées de frontons en plein-cintre, lui donnent l’aspect d’une véritable gentilhommière.
Le métier à ferrer
Le Métier à ferrer ou « Travail », permettait de ferrer les bœufs et les vaches d’attelage. L’animal était placé entre les quatre piliers, la tête prise sous un joug. Deux sangles de cuir passaient sous son corps et permettaient de le soutenir, mais aussi en cas de besoin, de lui enlever ses appuis au sol en le soulevant s’il se rebellait.
L’école
Deux bâtiments la composent, joints par un préau. Tous deux datent du XIXe siècle ; le bâtiment de gauche, légèrement antérieur, est édifié sous le second Empire, grâce à un don fait à une congrégation de religieuses de Sainte-Foy-de-Peyrolières, pour instruire et éduquer les jeunes filles. C’est donc une école « libre » (confessionnelle).
Le domaine Borret «chemin de Férézat»
La famille Borret, originaire de Lacave en Ariège, a donné son nom à ce domaine. Une croix en fer forgé sur socle de briques, marque le bout de l’allée qui mène à la demeure. Cette grande bâtisse à étage est entourée de bâtiments de ferme. À l’entrée du chemin y conduisant, encastrée à fleur de brique dans un socle en terre cuite, nous pouvons voir une plaque de marbre où est gravé le nom Borret et l’on retrouve le blason adopté par la commune.
Le château (propriété privée)
C’est probablement vers le XVIe siècle que fut bâti le château actuel, dont une fenêtre de façade nous rappelle l’époque de la Renaissance. Il possédait deux tours encadrant la façade. En 1525, il appartient à la famille Mascaron, puis vers 1700, aux Vendomois. Au milieu du XVIIe siècle, le château devient propriété de la famille Jugounoux. Valentin de Jugounoux, membre du Parlement de Toulouse, eut un destin tragique, puisqu’il finit sur l’échafaud 6 juillet 1794.
Animaux acceptés
Oui
Fichier(s)
Point de départ :
31370 POUCHARRAMET