Pédestre
Boucle, Culturel, Historique, Familial
SAINT-ÉLIX-LE-CHÂTEAU - VISITE DU VILLAGE - HISTOIRE ET PATRIMOINE
Saint-Élix-Le-Château - Visite du village à travers l'histoire. Tout au long du parcours vous découvrirez des panneaux avec d'anciennes cartes postales du village.
3km
Niveau: Très facile
Durée (Pédestre) : 01H00
Commune de départ: SAINT-ELIX-LE-CHATEAU
Commune d'arrivée: SAINT-ELIX-LE-CHATEAU
À propos
Le château
La promenade des marronniers
L’ancienne église
Ancienne poste et l’épicerie
Le monument aux morts
Le lavoir
L’église Sainte-Germaine
La sortie de l’église
Les villageois sur l’avenue
La mairie
L’ancienne école
La chaine des Pyrénées
Le pré commun
La bascule publique
Étape(s)
Le château (propriété privée).
Château de la Renaissance, édifié entre 1540 et 1548 par Pierre de Potier, seigneur de La Terrasse et secrétaire du roi François 1er. L’architecte, Laurent Clary, est également l’auteur des plans du donjon du Capitole. Au tournant du XVIIe siècle, le château échoue au célèbre Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, Marquis de Montespan. Célèbre malgré lui au travers des frasques de son épouse Françoise de Rochechouart-Mortemart, Mlle de Tonnay-Charente, entrée dame d’honneur à la cour de Louis XIV
La promenade des marronniers
Autrefois arborées de superbes marronniers, ces allées offraient aux promeneurs un lieu ombragé pendant les chaleurs de l’été. Protégés des rayons du soleil, les villageois pouvaient ainsi se retrouver dans un lieu agréable et propice au bavardage.
L’ancien rue et le clocher de l'église
Une première église était située à l’est du village, près du cimetière, au lieu-dit « Le Fort ». En 1630, l’évêque déclare lors d’une visite que l’église est trop petite. Au XIXe siècle, l’édifice est dans un tel état de délabrement qu’il est abandonné. Une nouvelle église, dédiée à Sainte-Germaine, est construite entre 1868 et 1875. Sur le panneau installé rue du coin du trou, on y voit sur la photo de l’ancien clocher du village.
Ancienne poste et l’épicerie
Sur le deuxième panneau de la rue du coin du trou, nous retrouvons l’épicerie du village ainsi que le bureau de poste. La date indiquée en impression (1378) n’est pas la bonne. Il s’agit soit d’une erreur d’impression (il s’agirait plutôt de 1878), ou bien c’est une numérotation autre de la Poste. Toujours est-il qu’à partir de 1849, apparaissent les premiers timbres-poste en France qui portent la charge de l’affranchissement désormais à l’envoyeur des lettres.
Le lavoir
Ce lavoir du XIXe siècle en brique foraine est alimenté en eau par une fontaine attenante. Il accueillait autrefois les ménagères avec leurs draps et leur battoir. À l’époque, on mesurait l’aisance d’une famille à la longueur de ses draps. Contrairement à une représentation très répandue, les lavandières s’y rendaient le plus souvent non pas pour laver le linge, mais pour le rincer. Les « grandes lessives », appelées « buées », duraient généralement trois jours.
Le monument aux morts
Ce monument aux morts de la Première Guerre mondiale (1914-1918) porte l’inscription latine « Ave Patria Moriturite Salutant » qui se traduit par : mort pour la patrie, nous te saluons. Cette guerre a impliqué la plupart des grandes puissances mondiales du début du XXe siècle et a provoqué des dégâts humains et matériels exceptionnels. Les noms des 16 soldats Saint-Élixois morts au combat durant la Guerre de 1914 - 1918 sont gravés sur la face de l’édifice.
L’église Sainte-Germaine
Au XIXe siècle, l’édifice de l’ancienne église est dans un tel état de délabrement qu’il est abandonné. Une nouvelle église, dédiée à Sainte-Germaine, est construite entre 1868 et 1875. Le clocher est achevé en 1882. Cette église s’ouvre par un portail néo-gothique, orné de clous et de ferrures forgées, également surmonté d’une pierre sculptée d’un agneau à tête nimbée.
La sortie de l’église
Au bout de la rue du lavoir, sur le mur de la dernière maison, il y a une ancienne photo, représentant les villageois à la sortie de l’église, se promenant dans cette même rue, toujours reconnaissable malgré le passage du temps.
Ancienne avenue de Carbonne
Sur la photo située rue des écoles on peut voir l’ancienne avenue de Carbonne où les habitants se sont réunis jadis afin de poser pour le cliché de cette carte postale. Il est émouvant d’apercevoir encore aujourd’hui leurs silhouettes présentes sur ce même lieu.
La mairie
À proximité, vous pouvez retrouver deux panneaux illustrés de photos où l’on peut observer les deux côtés du bâtiment. La mairie autrefois était installée au 1er étage de ce bâtiment
L’ancienne école du village
Derrière l’église Sainte-Germaine se trouve au rez-de-chaussée l’ancienne école du village. Dans ce bâtiment en brique un grand nombre d’enfants, filles et garçons, ont été éduqués jusqu’au début des années 60. Une nouvelle école à était construite en 1963. L’école primaire François Lucas (en hommage au sculpteur toulousain) est située aujourd’hui au cœur de village.
La chaine des Pyrénées
Sur cette jolie photo, la chaine des Pyrénées au-dessus du château dans la brume du matin. Cette chaîne montagneuse du sud-ouest de l’Europe s’étend en longueur sur une distance de 430 km, depuis la mer Méditerranée jusqu’au golfe de Gascogne. Cette barrière géographique résulte de la collision des plaques ibérique et eurasiatique. Les Pyrénées culminent à 3 404 mètres d’altitude au pic d’Aneto et séparent la péninsule Ibérique au sud du reste de l’Europe continentale au nord.
Le pré commun
Ici même se trouvait le pré commun du village. Ce bien communal était utilisé en commun par les habitants de cette commune rurale. En général, ce sont des bois, des prés, des landes et des marais. La plupart de ces biens appartenaient à un seigneur qui en a concédé l’usage soit à titre gratuit, soit en échange de corvées soit en échange d’un cens, ce qui équivaut aujourd’hui à une redevance.
La bascule publique
Cette bascule publique en brique rouge date de 1893. Elle servait à peser des animaux, des récoltes et des marchandises qui entraient dans le village. Son histoire est liée à l’octroi : un impôt perçu par les municipalités, qui consistait à taxer tous les produits qui entraient dans les bourgs en fonction de leur poids. Les bascules constituaient une étape incontournable conclure les transactions.
Animaux acceptés
Oui
Fichier(s)
Point de départ :
31430 SAINT-ELIX-LE-CHATEAU