Loubens-Lauragais
A 30 km de Toulouse, découvrez dans ce village aux volets bleus pastel ; le charme bucolique de la campagne lauragaise.
Ici, une splendide demeure familiale agrandie pendant l’âge d’or du pastel se distingue par la présence attestée de deux moulins pasteliers sur la propriété. Les propriétaires vous dévoileront tous les mystères du château.
Saint-Félix-Lauragais
Village natif du musicien Déodat de Séverac (1872-1921), c’est d’ici que vous aurez une vue imprenable sur le pays de Cocagne. L’expression provient des boules (coques) de feuilles de pastel séchées et roulées, utilisées pour la teinture. Au moment de Pâques, il faudra venir à la fête de la Cocagne !
De Montgeard à Nailloux
Ici, les champs de pastel ont été remis en culture, il faut admirer la floraison d’avril à juin et passer du temps dans ce village marqué par l’histoire de la plante tinctoriale. L’hôtel Durand, propriété de la famille de Guillaume Durand, commerçant pastelier et Capitoul de Toulouse démontre la richesse produite dans ces contrées.
A 2km, Nailloux perpétue sa vocation commerçante héritée de l’époque du pastel avec « Nailloux outlet Village« , village des marques à prix attractifs.
Les hôtels particuliers toulousains
Il suffit de flâner dans les rues du centre ville toulousain pour remarquer l’empreinte de l’âge d’or du pastel. Le plus impressionnant est, sans conteste, l’Hôtel d’Assézat qui abrite aujourd’hui la collection de la Fondation Bemberg.
On peut citer également l’Hôtel de Bernuy (actuel lycée Fermat), l’Hôtel de Brucelles (19 rue des Changes) doté de l’une des plus hautes tours de la ville (29 m), l’Hôtel Delfau (20 rue de la Bourse) dont la porte est surmontée de la marque du marchand pastelier comme au château de Montgeard.
Pour finir en beauté…
OUVERT du 1er juillet au 1er septembre
Ce périple consacré au pastel peut se terminer en pleine campagne et en beauté au château de Laréole (XVIe siècle), où se déroule chaque été un intéressant programme de concerts et d’expositions, près du magnifique parc à la Française aménagé au XVIIIe siècle.
La demeure, propriété du Conseil départemental, est le fruit du travail de l’architecte Dominique Bachelier — également concepteur de l’Hôtel d’Assézat à Toulouse — pour le compte du marchand pastelier Pierre de Cheverry.
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